PENSEE DU MOIS

Église vandalisée, Église saccagée… Église de Dieu

Les adjectifs « vandalisée » et « saccagée » ont été fréquemment utilisés pour caractériser ce qui vient de survenir à notre lieu de culte. Notre communauté évangélique a fait les gros titres de la Charente Libre, du Sud-Ouest et de France 3 Poitou-Charentes. L’émotion, l’émoi, l’indignation voire la colère partagés et relayés au travers des réseaux sociaux et les nombreux témoignages de soutien que nous avons reçus depuis le samedi 9 mars apportent un baume au cœur meurtri d’une communauté paisible qui vit sa piété en toute honnêteté tout en recherchant le bien de la ville où elle est implantée depuis plusieurs décennies.

Toute conscience libre ne peut que s’élever contre les agissements de malfrats qui peuvent rentrer par effraction dans un lieu de culte par ailleurs ouvert à tous lors de chacune de ses réunions. Rentrer dans un lieu consacré à Dieu dans le but de voler, de détruire, de détériorer, de dégrader, de susciter la peur et éventuellement de disperser les fidèles est révoltant même pour celui qui n’aurait pas la foi. Derrière ces agissements ignobles et ces profanations, on ne peut que discerner des desseins ténébreux, voire diaboliques. Le Seigneur Jésus-Christ dans l’Évangile selon Jean a averti ses disciples : « Le voleur ne vient que pour voler, tuer et détruire » (Jean 10/10).

A travers les siècles et dans différents contextes sociétaux, l’Église de Dieu, fidèle à Jésus-Christ, a souvent été persécutée d’une manière ou d’une autre. Elle est restée contre vents et marées, debout, comme « colonne et appui de la vérité » (1 Timothée 3/15).

Dieu a vu les individus qui avaient pour dessein de faire du mal. S’ils échappaient à la justice des hommes, ils ne pourront pas échapper à celle de Dieu qui est « le juste juge ». Dieu désire que le méchant se repente de ses péchés et se tourne vers Jésus-Christ pour être sauvé.

L’Église de Dieu à Angoulême continuera ses missions définies dans la Bible. Elle continuera à témoigner de l’amour de Dieu aux hommes, elle continuera à aimer son prochain quel qu’il soit, elle continuera à rechercher le bien de la ville et de ses habitants.

L’Église de Dieu plus que jamais rassemblée, unie et ferme dans sa foi en Jésus-Christ, restera « une porte ouverte que nul ne peut fermer » (Apocalypse 3/8).

Pasteur Joseph MIALL